Imposition du bâillon pour l'adoption du PL 40 : la CSCV dénonce un geste anti-démocratique
7 févr. 2020
Imposition du bâillon pour l'adoption du PL 40
La CSCV dénonce un geste anti-démocratique
Gatineau, le 7 février 2020 – La Commission scolaire au Cœur-des-Vallées (CSCV) dénonce l’imposition du bâillon par le gouvernement caquiste afin de forcer l’adoption, à toute vapeur, du projet de loi 40 qui modifiera, de façon considérable, la gouvernance du réseau scolaire.
« C’est déplorable qu’un projet de société concernant l’école publique, qui est en constante amélioration dans les dernières années, soit adopté sous le bâillon aujourd’hui », s’indigne le président de la CSCV, M. Éric Antoine. Puisque rien ne presse, les acteurs du réseau, incluant les parents, le personnel et les élus scolaires auraient préféré trouver des solutions, tous ensemble, afin d’améliorer notre système scolaire ».
La procédure d’adoption sous le bâillon fera en sorte que des centaines d’articles du projet de loi 40 n’auront jamais été analysé en commission parlementaire. En plus d’abolir un palier démocratique, une multitude de changements dans la gouvernance et l’organisation du réseau, allant de la formation des enseignants à la création des centres de service seront imposés, sans en analyser les impacts.
À titre d’exemple, l’ouverture complète quant aux demandes de choix d’école vers d’autres commissions scolaires pourrait être extrêmement néfaste pour la qualité des services offerts aux élèves de la CSCV.
« Où est l’urgence d’adopter, aujourd’hui, ce projet de loi ? La réforme Roberge inflige une grave blessure à la démocratie, le bâillon la tue », a conclu M. Antoine.